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Dolorès Pélops : "Un des obstacle à l'union : des égos surdimensionnés"


Invité(e)
Lundi 9 Mai 2011

La Droite peut-elle se reconstruire à Saint-Paul ? Dolorès Pélops y croit. L'ex-championne de France de boxe française, a remis son bleu de chauffe, et est remontée sur le ring. Elle veut une mise au poing. Il n'est pas question que la Droite reste dans les cordes. Le premier round, c'était samedi dernier. Interview.


Dolorès Pélops : "Un des obstacle à l'union : des égos surdimensionnés"
Quel est l'objectif de votre démarche ?
Cette première rencontre est une suite logique, et ce après le dynamique des élections cantonales de mars 2011. Notre objectif ? Mon groupe et moi avons souhaité réunir l’ensemble de la Droite de Saint-Paul. Nous envisageons une table ronde.  Nous voulons faire un état des lieux de la situation politique, et voir si la Droite est capable de se réunir et renaitre de ses cendres. Pour ce faire, nous avons sollicité plusieurs représentants de Droite. Samedi dernier, nous avions un premier rendez-vous à l’hôtel Floralys, à l’Etang-Salé.

Quels éléments retenez-vous de ce premier échange ?
Il y a en premier lieu, le plaisir et la joie de se retrouver. Après les critiques et les échanges passionnés, il y a surtout une volonté de continuer de se revoir. Il s'agit de mettre en place une stratégie commune. Celle-ci devra tenir compte de la sensibilité de chacun. Nous mettons en avant l'écoute de la base et le travail de terrain. Nous devons également affirmer notre volonté de travailler ensemble. Il nous faut regagner la confiance des Saint-Paulois. Cela passe aussi par notre capacité à avoir des positions consensuelles et solidaires. C'est nécessaire pour aller au combat dans le respect de chacun. Pour nous, la tâche s'annonce donc importante, passionnante, et difficile mais pas insurmontable.

A votre avis, quels sont les principaux obstacles à une recomposition de la Droite à Saint-Paul ?
L’égo surdimensionné de certains ; la dispersion des uns et des autres à travers de différents clivages, et courants politique… ; l'auto proclamation de certains à être leader ; pas assez d’écoute du terrain, c'est-à-dire pas assez à l'écoute de la population…

Quelle sera votre stratégie pour atteindre votre objectif ?
Aujourd’hui, c’est le collectif qui doit gagner. Jamais à Saint-Paul comme nous l’a rappelé Henri Vergoz, on a préparé une relève, c'est-à-dire préparer des personnes à diriger une collectivité. Mettre en place une stratégie basée sur un projet, un groupe, une équipe, puis faire émerger un leader va prendre du temps. Mais, nous devons donner du temps au temps. Certains croient que la politique se gagne sur un nom. Ces dernières années, les électeurs nous ont prouvé le contraire.

Comment allez-vous associer la population à votre démarche ?
Nous continuons à aller au contact et à la rencontre de la population, il est essentiel de ne pas relâcher l'effort sur le terrain : ne jamais abandonner le terrain. Car, il nous faut retrouver la confiance de la population. Ceux qui ne votent plus à St Paul, c'est une bonne partie de l'électorat de Droite qui ne croient  plus en la politique.
Pourquoi ? parce que pour eux, les politiciens améliorent leur vie, mais pour beaucoup d'électeurs saint-paulois, leur vie ne change pas...

Jismy Ramoudou



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